Connectez-vous S'inscrire

Archives

Cinquième forum économique islamique à Jakarta

| Mardi 3 Mars 2009 à 09:00

           

Jusqu'au 4 mars se tient le 5ème Forum économique islamique mondial à Jakarta. Des représentants politiques et des chefs d'entreprises venus de 38 pays - musulmans ou non- s'y sont rencontré pour échanger autour de la sécurité alimentaire et énergétique, et de la crise financière. L'ouverture du forum était d'ailleurs l'occasion pour le gouvernement indonésien de louer les mérites du système financier islamique, le présentant comme une alternative au système actuel.



Cinquième forum économique islamique à Jakarta
Du 1er au 4 mars a lieu à Jakarta, en Indonésie, le 5ème Forum économique islamique mondial pour promouvoir la solidarité économique entre pays musulmans. Les thèmes principaux de cette édition portent sur la sécurité alimentaire et énergétique et sur la crise financière globale. D'autres points sont abordés parmi lesquels : le rôle de la banque islamique et celui des entreprises dans l'environnement durable.

Cet évènement réunit des responsables politiques, comme le Premier ministre marocain Abbas El Fasusi, et des hommes d'affaires d'une trentaine de pays, notamment du Golfe. Le Jakarta Post annonce la présence de 1557 représentants - politiques ou chefs d'entreprises - issus de 38 pays, musulmans ou non. Pour la France, le jeune entrepreneur Aziz Senni devait également participé au forum.

En ouvrant le WIEF (World Islamic Economic Forum), le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono a mis en garde contre la tentation actuelle du protectionnisme car «tout le monde serait perdant dans une guerre commerciale ».

Le Premier ministre malaisien Abdullah Ahmad Badawi a appelé à l'avènement d'un modèle financier alternatif capable de contrôler «l'avidité débridée» que permet l'actuel système financier.

« Nous avons hérité d'un système qui permet aux acteurs (du marché) d'effectuer des transactions avec ce qu'ils ne possèdent pas », a regretté le premier ministre dans un discours, en faisant l'éloge des principes de la finance islamique qui interdit les transactions ayant recours à l'intérêt et à la spéculation.

«Je crois que l'avenir de la finance islamique est prometteur», a-t-il ajouté, à condition que ses principes soient les mêmes partout.

Le système bancaire basé sur la sharia, la loi islamique, s'est fortement développé ces dernières années et ses encours sont évalués entre 700 millions et un milliard de dollars.

Le vice-président indonésien, Jusuf Kalla s'est félicité que les pays ayant adopté des principes économiques islamiques «soient moins affectés» que les autres par la crise mondiale.





SOUTENEZ UNE PRESSE INDÉPENDANTE PAR UN DON DÉFISCALISÉ !