Sur le vif
Deux des principales fédérations de mosquées du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont annoncé mercredi avoir convenu de porter plainte ensemble au pénal dans l'affaire des caricatures danoise.
La Fédération de la Grande Mosquée de Paris (GMP) et l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) "ont décidé d'attaquer ensemble au pénal", ont déclaré Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris et président du CFCM, ainsi que Fouad Alaoui, premier vice-président de l'UOIF et vice-président du CFCM.
MM. Boubakeur et Alaoui n'ont pas précisé qui serait visé par la plainte pour injures et diffamation que vont préparer les avocats Ouassini Mebarek pour l'UOIF, Chems-Eddine Hafiz, Christophe Bigot et Francis Szpiner pour la GMP.
"Nous voulons que la religion musulmane soit protégée par les tribunaux comme les autres religions, ni plus ni moins, pour garantir la liberté de croyance", a expliqué Me Hafiz.
En février au moment de la parution des caricatures dans la presse française, le CFCM avait intenté en vain une action en référé. Il avait alors annoncé son intention de saisir la justice par le biais de ses fédérations.
L'une d'elles, la Fédération française des associations islamiques d'Afrique, des Comores et des Antilles (FFAIACA), a entamé une procédure en son nom contre Charlie Hebdo et France Soir qui doit être examinée le 13 juin au tribunal de grande instance de Paris. Les autres fédérations avaient constitué un collectif d'avocats pour étudier la stratégie adopter.
Cette décision a été prise mardi, en marge d'une réunion du bureau du CFCM qui a convoqué un conseil d'administration pour le 25 juin. Ce CA, auquel la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF) sera représentée par l'administrateur provisoire Didier Segard nommé début avril, devra notamment confirmer la désignation d'aumôniers nationaux musulmans pour les armées, les prisons et les hôpitaux.
La Fédération de la Grande Mosquée de Paris (GMP) et l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) "ont décidé d'attaquer ensemble au pénal", ont déclaré Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris et président du CFCM, ainsi que Fouad Alaoui, premier vice-président de l'UOIF et vice-président du CFCM.
MM. Boubakeur et Alaoui n'ont pas précisé qui serait visé par la plainte pour injures et diffamation que vont préparer les avocats Ouassini Mebarek pour l'UOIF, Chems-Eddine Hafiz, Christophe Bigot et Francis Szpiner pour la GMP.
"Nous voulons que la religion musulmane soit protégée par les tribunaux comme les autres religions, ni plus ni moins, pour garantir la liberté de croyance", a expliqué Me Hafiz.
En février au moment de la parution des caricatures dans la presse française, le CFCM avait intenté en vain une action en référé. Il avait alors annoncé son intention de saisir la justice par le biais de ses fédérations.
L'une d'elles, la Fédération française des associations islamiques d'Afrique, des Comores et des Antilles (FFAIACA), a entamé une procédure en son nom contre Charlie Hebdo et France Soir qui doit être examinée le 13 juin au tribunal de grande instance de Paris. Les autres fédérations avaient constitué un collectif d'avocats pour étudier la stratégie adopter.
Cette décision a été prise mardi, en marge d'une réunion du bureau du CFCM qui a convoqué un conseil d'administration pour le 25 juin. Ce CA, auquel la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF) sera représentée par l'administrateur provisoire Didier Segard nommé début avril, devra notamment confirmer la désignation d'aumôniers nationaux musulmans pour les armées, les prisons et les hôpitaux.
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