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Religions

CRCM : A l’approche des élections, Alger et Rabat avancent leurs pions

Rédigé par La Rédaction | Lundi 5 Mai 2008 à 11:55

           

A quelques semaines des prochaines élections des CRCM (Conseils régionaux du culte musulman), qui détermineront eux-mêmes la composition du bureau national du CFCM, l’Algérie et le Maroc semblent, plus que jamais, déterminés à jouer leur carte diplomatique pour peser sur le scrutin. Avec, cette fois-ci, la possibilité d’un changement de présidence qui se profile, en faveur du Maroc.



CRCM : A l’approche des élections, Alger et Rabat avancent leurs pions
Si, de l’autre côté de la Méditerranée, on apprécie guère le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, une exception notable subsiste à ce rejet : le devoir d’ingérence. Paradoxalement, sur ce point, le médecin sans frontières du Quai d’Orsay, pourrait se targuer d’avoir quelques-uns de ses meilleurs disciples au Maghreb. Et comme toujours, les élections des Conseils régionaux du culte musulman, prévue pour le mois de juin, en sont un bon exemple.

Cela ne surprendra personne, encore moins les observateurs du « fait musulman » en France. Alger et Rabat entendent toujours contrôler leurs ouailles religieuses, pour éviter qu’elles s’égarent, au moment du vote.

Pourtant, des changements pourraient bien s’annoncer dans la prochaine nouvelle donne électorale.

L’Algérie, en position de faiblesse

Ainsi, de l’Algérie qui, en quelques années, a pu voir son influence politique, auprès des associations cultuelles algériennes, considérablement diminuer.

De nombreux responsables religieux locaux, qui ont déjà mené une campagne active en faveur de la Grande Mosquée de Paris, pour les prochaines élections du C.R.C.M, souvent avec leurs fonds propres, n’ont pas bénéficié du soutien promis, par Alger. Résultat : un profond désenchantement qu’ils imputent à une gestion calamiteuse de la question religieuse par la GMP.

« Tout commence il y a environ dix ans. Nous avons eu des acteurs, notamment dans la politique religieuse, qui sont passés d’une revendication nationale, en se mettant en œuvre dans des associations telle que l’Amicale des algériens en Europe, à une revendication religieuse. »
Mohamed K., homme d’affaire proche des milieux consulaires algériens de Marseille, témoigne.

« L’Amicale, qui était l’équivalent du ministère de la jeunesse et des sports français, comportant donc une délégation de service public, avec des déclinaisons régionales et départementales, était censée mener un travail éducatif auprès des populations algériennes et faire émerger une élite, à tout le moins une solide classe moyenne. En détournant les fonds alloués à ces objectifs, l’Amicale a échoué dans cette mission. Cet échec a entraîné une perte de confiance d’Alger qui s’est depuis désengagé, vis à vis de sa politique d’immigration, ce qui s’est traduit par un gel financier, de ses subventions. Une mutation s’est, alors, avérée nécessaire pour un certain nombre de représentants nationaux. En une dizaine d’année, ils sont passés du statut de président de l’amicale à celui de président ou responsable de mosquée, avec comme stratégie de mettre le religieux au service du nationalisme. Cette stratégie s’est formellement illustré par la mise en place de la Fédération de la Grande Mosquée de Paris, qui comporte 8 fédérations régionales. »

Mais cette mutation, de l’aveu même de ces responsables associatifs, n’aurait pas profité à l’intérêt général. Elle aurait davantage perpétué des logiques de profits et d’intérêts personnels.

De l’intérêt personnel

« Depuis le début de l’année, plusieurs réunions ont été organisés par les services consulaires algériens, dans chaque fédération régionale de la GMP, avec l’ensemble des acteurs associatifs proche de l’Algérie. L’objectif était de réactiver le nationalisme algérien.
Beaucoup d’associations proches jusqu’à présent de la GMP, ont boycotté ces réunions.
Pour vous donner une idée : jusqu’en 2005, la GMP pouvait bénéficier du soutien d’environ 60 à 80 associations dans les régions Sud, Sud-Ouest, Rhône-Alpes et Nord-Ouest. Dans la plupart des fédérations, près de la moitié de ces associations ne se sont pas présentées à ces réunions.
Pour une raison très simple : une bonne moitié de ces personnalités proche de la GMP, des présidents de fédérations ou autres, ont utilisé leurs fonctions pour leurs propres intérêt personnel. Un seul exemple : l'ancien président d'une région importante est, en plus de ses fonctions de recteur de mosquée, président de l’association de certification sur le halal, aumônier général des prisons et futur directeur d'un Centre de formation des imams. »


Cette logique de profit se serait accomplie au détriment des engagements matériels de la GMP, envers ses soutiens associatifs locaux.

« Aucune des promesses de ces fédérations de la GMP envers ces associations, n’ont été tenues, notamment celles d’œuvrer en faveur des carrés musulmans, pour des lieux de culte plus dignes, de répondre aux besoins en imams ou de participer financièrement aux dépenses des associations, alors même qu’Alger a alloué des fonds.

Lorsque Sarkozy a parlé de la nécessité d’avoir des imams français, la GMP a étudié la question et la possibilité de procéder à un recrutement local. Son budget a été réévalué et une enveloppe financière de 250 000 euros, a été versée par l’Algérie. Personne ne sait où est parti l’argent

Même chose pour la campagne électorale des CRCM. Le coût moyen par région de cette campagne se chiffre à 15 000 euros. Trois fois rien. Sauf que ce trois fois rien est bloqué au bureau de la GMP. D’ailleurs, si l’on en croit les déclarations de certains responsables de la GMP, le gouvernement français se serait engagé auprès de Rabat pour que le prochain président du CFCM soit marocain. D’où une grande inquiétude d’Alger. »


La conséquence de cette gestion calamiteuse explique la décision de la GMP de suspendre sa participation aux élections, qui pourraient se traduire, pour elle, par un résultat catastrophique. Cette stratégie du boycott, à un mois du scrutin, est une constante chez la GMP qui a toujours jouer la carte de la paralysie (menaces de démissions de la présidence par Boubakeur, dénonciation du poids « fondamentaliste » de l’UOIF…), pour mieux négocier sa place, le résultat électoral ne lui permettant plus de conserver sa position historique privilégiée.

En effet, une participation au scrutin, sous le climat actuel de désaffection d’une partie de ses relais locaux, se traduirait par une réduction importante de son collège électoral dans les prochains CRCM. Sa représentation serait largement minorée, ce qui réduirait de facto sa déjà relative audience nationale. N’oublions pas que les élus des CRCM sont les grands électeurs des membres du bureau du CFCM.

Mais ce boycott n’est pas du goût de tous. Abderrahman Ghoul, président CRCM de la région PACA sous les couleurs de la GMP, critique de plus en plus la posture nationaliste du bureau parisien et milite pour un rapprochement local avec l’UOIF et le RMF.

« Dans notre région PACA, une alliance unique entre nos trois organisations, existe. Elle nous a permis de faire aboutir, ces trois dernières années, des projets de construction de mosquées à Cannes ou à La Ciotat, d’étendre des carrés musulmans et de soutenir des projets d’ouvertures d’écoles privées musulmanes.

Chacun des représentants locaux
(NDLR : Mohsen N’Gazou pour l’UOIF, Mohamed Moussaoui pour le RMF) a été clair avec sa direction. Nous leur avons dit : Laissez-nous tranquille, chaque région a sa particularité et doit avoir sa stratégie. L’enjeu national ne doit donc pas modifier notre alliance, d’autant plus que certains responsables régionaux ne font rien, en terme d’action et ne sont guidés que par leur nationalisme. »

Selon Mohamed K., ce type de contestation, aggravé par la menace de boycott de la GMP, pourrait reconfigurer la mouvance musulmane proche de l’Algérie.

« Nombreux parmi ces déçus de la GMP, en particulier dans le Sud, parlent de plus en plus de constituer un autre mouvement national, proche d’Alger, mais distinct de la GMP.

Si l’Algérie veut conserver une influence et un réseau de mosquées en France, elle doit changer le personnel dirigeant et faire place aux jeunes générations, car le seul programme politique des actuels responsables départementaux est « il faut faire barrage aux marocains ».

CRCM : A l’approche des élections, Alger et Rabat avancent leurs pions
Rabat, en quête de reconnaissance

Si la position d’Alger est délicate, celle de Rabat semble s’améliorer. En particulier depuis la fin de l’épisode FNFM, qui a abouti à la formation d’un front anti-Béchari, autour de la constitution en 2006, du Rassemblement des musulmans de France. Avec quelques 250 associations à son actif, le RMF illustre bien la volonté du Royaume chérifien et de son réseau consulaire de peser de tout son poids politique pour se tailler la part du lion, aux prochaines élections.

Il faut dire que depuis quelques années, règne, dans les coulisses du sérail, un soupçon d’inquiétude sur l’évolution européenne de l’islam.

D’après le site [mediarabe.info]url:http://www.mediarabe.info/ , qui cite le quotidien Al Quds al Arabi, « l’inquiétude des autorités marocaines tient à plusieurs facteurs ». Rabat perd le contrôle idéologique et religieux sur la communauté, généralement encadrée par des imams et prêcheurs d’origine proche-orientale. En Espagne, par exemple, où les Marocains constituent 75 à 80% des musulmans, les mosquées sont dirigées par des Syriens ou des Espagnols convertis. Les associations et fédérations des musulmans y sont également encadrées par des Orientaux, et non pas par des Maghrébins. En Italie, le problème est de même nature.

Le plus inquiétant pour Rabat est le fait que le Mouvement interdit « Justice et Bienfaisance » a commencé à s’intéresser à ce secteur qui lui est « stratégique ». Avec succès, il a organisé un séminaire au profit des imams issus de ses rangs pour mieux contrôler la communauté en Europe. Désormais, « Justice et Bienfaisance » gère plusieurs mosquées en Espagne et joue un rôle qui devrait revenir aux autorités. D’autres associations à caractère religieux contrôlent certaines mosquées fréquentées par les Marocains, et l’enseignement qui y est dispensé n’est pas systématiquement du goût des autorités marocaines, ni favorable au Maroc.

Or, cette infiltration de la communauté marocaine en Europe aura, sur le long terme, des retombées néfastes sur la stabilité du Royaume. Les Marocains d’Europe pourraient en effet subir un endoctrinement et être manipulés contre la Dynastie et contre le Royaume. Pour faire face à cette menace, Rabat a demandé à ses ambassades et consulats en Europe de lui fournir une liste nominative des Marocains qui occupent les fonctions d’imams, de prêcheurs ou qui président des associations, afin de leur proposer des formations au Maroc avant de les enrôler dans l’encadrement de la communauté en Europe. Cette mesure cible essentiellement les pays qui abritent une importante communauté marocaine, comme la France, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et l’Espagne. »


Dans ce contexte, la France reste une cible privilégiée de l’ingérence marocaine. Comme pour son voisin algérien, la France abrite, en effet, la plus importante communauté marocaine à l’étranger, ce qui explique l’enjeu.

Afin de préparer les élections des CRCM, une réunion des 250 associations du RMF, avait déjà eu lieu, à Marrakech, le 23 février dernier. Objectif : aligner les rangs des associations pour éviter le dispersement électoral.

Mais le ministère religieux des habous du Maroc a aussi mis la main à la poche. Selon plusieurs cadres associatifs des régions Lorraine et PACA, chaque région aurait bénéficié d’une manne de 50 000 euros, pour financer les campagnes électorales.

Certaines régions sont mieux loties que d’autres. Ainsi, de la Lorraine, sous la présidence CRCM d’Amine Nejdi*, l’un des cadres du RMF, responsable de l’association UJEC (Union des jeunes pour la culture) et intervenant sur la chaîne de télévision du roi Mohammed VI, à thématique coranique, Assadissa. D’après Mourad, cadre associatif lorrain, l’UJEC bénéficierait d’un soutien financier annuel de près de 400 000 euros, prodigué par Rabat, pour la gestion de ses locaux et de ses activités. Une autre subvention lui est allouée pour la réalisation du site internet [www.al-wassat.com]url:http://www.al-wassat.com , qui devrait proposer une traduction de son contenu en sept langues. Un outil de diffusion et de communication indispensable, à l’ère du cyberislam.


Le boycott de l’UOIF ?

Cet effort financier, associé à la relative unité et fidélité des responsables associatifs marocains en vers le royaume chérifien, font du RMF le mouvement le mieux placé, pour remporter ces élections.

L’issu du scrutin dépendra en grande partie, des jeux d’alliances, notamment au second tour. La stratégie de l’UOIF sera sur ce point décisive, d’autant que quelques cadres associatifs traditionnellement proche de ses rangs, ont choisi de rejoindre ceux du RMF.

Actuel président de l’UOIF, Lhaj Thami Brèze, qui dénonce « l’ingérence étatique française et étrangère sur la campagne électorale des CRCM », nous a confié que son organisation pourrait, à son tour, se retirer du bureau exécutif du CFCM, tout en participant à ses commissions, si la présidence, briguée par Fouad Alaoui, lui était volée, à l’image des scénarios précédents qui ont permis à un Boubakeur, dont la tendance n’arrive qu’en troisième position, d’avoir obtenu deux fois la présidence.. « Nous respectons le jeu électoral et les résultats de ces élections, mais nous savons que la France subit des pressions des deux côtés (Algérie et Maroc). Nous avons appris que certains consulats appelaient des associations pour choisir leurs délégués, par crainte d’une déviance de leur vote. Pour notre part, nous voulons enraciner l’islam de France dans un cadre franco-français. Nous nous adressons donc aux associations musulmanes en ce sens, pour qu’elles mettent en avant l’appartenance à la fraternité musulmane et non à l’ethnicité. "

Le choix des électeurs non affiliés, qui constituent une minorité non négligeable, pèsera également sur le résultat final de cette élection.

Quoi qu’il en soit, ce que retiendront les fidèles musulmans, pour ce troisième scrutin de sa toute jeune histoire, est l’enjeu politique, à la fois intérieur et extérieur, que continue de représenter le CFCM, pour l’ensemble des états méditerranéens.

Pour ceux qui en douteraient, la récente double visite de Michèle Alliot-Marie, ministre de l’intérieur, à Alger et Rabat, juste avant le début du scrutin, achèvera de les convaincre.

Une visite qui prolonge, en un sens, la crise de légitimité qui ne cesse de frapper le CFCM, enfant naturel de la Realpolitik sécuritaire. Avec en fond de toile, la prégnance d’une double conviction quasi séculière de la République française : démocratie et laïcité ne conviennent, décidément pas, aux musulmans.

_______________________________________________________________________________

*M. Nejdi a demandé à la rédaction de SaphirNews.com la suppression de ce paragraphe sous les motifs que l’UJEC n’a pas de motivations nationalistes et que les informations sur la provenance étrangère de la somme étaient fausses

Or, M. Nejdi au cours d’un entretien téléphonique du 06/05/2008  n’a pas démenti l’origine « marocaine » des fonds mais au contraire a confirmé et précisé que les fonds financiers proviennent de bienfaiteurs marocains transités par le ministère marocain des Habous pour le compte de l’UJEC. De plus, la chaîne marocaine Assadissa nous a bien confirmé la collaboration de M. Nejdi à des programmes religieux.

Puisque l’origine des fonds n’a finalement pas été démentie au cours de l’entretien, puisque la chaîne Assadissa nous a confirmé sa collaboration, nous avons donc refusé la demande de M. Nejdi mais lui avons proposé de publier un droit de réponse.

Rappelons néanmoins que, SaphirNews.com se veut être un quotidien musulman d’actualité mais son fonctionnement reste laïque ce qui permet à des personnes d’horizons et de convictions divers de participer à son fonctionnement. En tant que rédaction, nous obéissons à la déontologie commune à tous les journalistes. Elle pose des exigences à notre mission : le devoir d'informer, le respect du lecteur, l'intérêt public, le droit de savoir. Elle impose aussi des règles : indépendance à l'égard des pouvoirs politiques et économiques, respect de la vie privée, croisement des sources, protection des sources.
[Droit de réponse de M. Nejdi]url:http://www.saphirnews.com/Droit-de-reponse-de-M-Nejdi_a8898.html





Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Malek le 07/05/2008 23:06 | Alerter
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Bonjour, salem,

Au delà de toute cette histoire, je pense qu'il y'a une confusion générale.. la rédaction parle de fonds "marocain", qui pourrait être subconsciemment mal interpréter par tout lecteur, l'origine des fond qu'il soit marocain algérien, malien ou indien ou est le probléme? Tout personne sur terre, Dieu merci, à une origine cependant pourquoi ne parle t-on pas tout simplement de fond musulman? Et si les fonds sont d'origine "française", ou non musulmane là personne ne monte au créneau !!! Parfois, je trouve qu'on tire un peu les choses par les cheveux en y cherchant désespérément des poux, si des musulmans quelques soient leur origine souhaitent dépensé pour la communauté pourquoi rappeler "l'origine", qui seme la confusion et qui engendre la suspicion!!!
J'ai déjà entendu parlais de l'association Ujec. En effet, elle est connu sur l'Est de la France, ces actions et son travail est jugé efficace et productif, pourquoi en 3 lignes lui coller une image qui est fausses ?? Je trouve que pour le coup il y a eu un manque évident d'investigation pour obtenir l'information qui puisse être comparé à d'autres, pour ensuite définir une conclusion objective et neutre dans votre article. Nous sommes beaucoup à vous lire et plutôt satisfait par votre travail, nous demandons donc un maximum de rigueur dans la préparation de vos articles..

Un lecteur fidéle

2.Posté par Youssef le 08/05/2008 19:53 | Alerter
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Amine Nejdi aurait pu dire la vérité au lieu de noyer le poisson. Il bénéficie de fond en catimini mais les dévoile aux responsabes de sa région une fois que l'information est sue par tout le monde.
Quand on dance on ne cache pas son visage
Je félicite les autorités marocaines d'avoir financé le cute musulman en Franc et j'espère que les autres états fassent pareil.

3.Posté par @Nejdi le 08/05/2008 22:03 | Alerter
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Assalamu Aleikum à tout le monde
J'ai envie d'intervenir dans ce débat et je voudrais dire trois choses
1- Je n'aime pas cet article. Il est bien écrit, il y a beaucoup d'informations mais je déteste ce ton. Je pense qu'un journal musulman peut informer ses lecteurs sans pour autant penser à notre place de lecteur.
2- Cet article dit que les fonds de monsieur Nejdi et de son association viennent du Maroc. Vrai ou faux? Aujourd'hui on ne le sait pas pour sûr. Donc la question reste ouverte. Le journaliste a cité sa source et le concerné a démenti. Moi j'en reste là. Mais je suis tenté de croire M. Nejdi parce que le journaliste écrit qu'il intervient sur une chaîne alors que l'intéressé dit le contraire. Je pense que sur ce point l'intéressé a raison. Ce qui pose question. Mais on ne peut pas dire qu'une information étant fausse toutes les informations sont fausses aussi. Mais l'attitude le doute fait partie des attributs du lecteur d'un journal.
3- Je n'aime pas cette manière d'utiliser l'islam pour dire aux gens s'ils font bien ou mal. M. Nejdi n'a pas la science infuse. Nous savons tous lire le Coran. Et nous avons tous le même Coran. Ce n'est pas à lui de dire si les gens suivent le Coran ou non. Alors avec le respect que je dois à ce monsieur que je ne connais pas, je dirai faites votre travail et laissez les autres faire leur travail. Et si les gens font des erreurs, c'est votre devoir de leur signaler leurs erreurs. Laissez le Coran en dehors de cela, s'il vous plait....  

4.Posté par beller raymond aberrahmanne le 12/05/2008 21:32 | Alerter
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responsable associatif d'une mosquée de la région mesine je m'insurge et suis indigner de la tournure que prend ces election et de cette course au pouvoir je dèplore et dénnonce l'abandon de l'etat francais et de ses résponsabilitée elle ne fait qu'acroitre les division en donnant une forme de sous traitence de l'organisation du culte musulman qui doit etre pleinement pris en compte dans notre pays pour le financement il ny a pas si longtemps encore on s'exclamait a a haut cris qu'il n'etais pas question de financement de l'etranger ; tous cela est navrant et déplorable et cela m'atriste que des fréres qui ont une notoriétée religieuse remarquable se laisse a utiliser celles ci a des fin partisanne de caractère nationnaliste nous devons réagir et ne pas laisser faire dejas tous le fonctionnement des elections est a revoir oui je crois que la france a un potentiel dans sa representaivitée et avec certes des diversitées qui doivent étre facteurs de richesses et non de division c'est nous musulman en france qui devons prendre notre part entiere dans l'engagement pour l'existence de l'expression de notre foi et ne pas donner loccasion de pouvoir dire c'est l'islam la religion de l'etranger . resaisisont nous travaillons tous ensemble pour le meme intéret l'unitée des musulmans et musulmanne de france .

5.Posté par Nassim le 19/05/2008 23:16 | Alerter
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Salam alikoum
C'est tellement compliqué ce jeu des consulats que même les soi-disant indépendant de toute pression politique, en l'occurrence l'UOIF fait jeu double. Elle se dit "indépendante" et ses marocains à la direction assistent à un rassemblement à Marrakech des associations marocaines de France sous l'égide des consulats marocains et avec la bénédiction de Mohamed 6 pour préparer l'offensive Rassemblement des Marocains de France pour gagner les élections du CFCM 2008. Alors, les marocains de l'UOIF sont indépendants ou comme tous les autres marocains qui ne peuvent pas dire non au makhzen!!
Les jours nous le dirons.
Allah yehdi ma khalaq.

6.Posté par Abourachid le 27/05/2008 01:10 | Alerter
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Salam alikoum

Le prophète qui est notre seul et unique modèle a unit les musulmans issus de tous horizon. Et il a dit qu'il n'avait pas de différence entre les arabes et les non arabes, entre Salmane de perse, entre Bilal l'éthiopien et son oncle Hamza l'arabe.

Nos consulats respectifs oeuvrent pour casser l'unicité de l'islam en France.
En France, il n'y a pas que des Marocains et des Algériens. Stop et ça suffit, Les musulmans en France sont d'origines diverses (arabes et non arabes) et Français de souche.

La fraternité est une chose très importante en islam. Et ceux qui oeuvrent à détruire cette fraternité et cette unicité oeuvrent pour la mauvaise cause et contre le désir de Dieu.

La seule institution ou organisation en France, qui est cosmopolite en regroupant des musulmans de tous origines est celle de l'UOIF.
Nous constatons à l'UOIF de Paris ou dans les régions, des composants d'origine diverses, d'Algérie, Maroc, Tunisie, Syrie, Liban, France, Afrique noire...même des turcs sympathisant à l'OUIF.

L'UOIF est déjà un modèle de représentativité des musulmans en France.

C'est la seule qui est digne de représenter les musulmans en France.
Al'Hamdou Li'Allah.

7.Posté par Courageux anonyme le 28/05/2008 16:01 | Alerter
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Salam
Je croix savoir que le nombre d'adhérents algériens de l'UOIF dépasse largement les marocains, si ce n'est pas la majorité des membres sont d'origine algérienne mais malheureusement le bureau exécutif de l'UOIF est composé de 5 marocain(e)s qui décident de tout (le président, le 1er vice président et le secrétaire général) contre un algérien, un syrien, un tunisien, et un jeune.
Alors ou est le modèle de représentativité des musulmans de France??
Où est la place des algériens majoritaires à l'UOIF, et celle des tunisiens aussi?
Représentativité vous dites M. Abourachid?

Salam

8.Posté par Imad le 29/05/2008 16:32 | Alerter
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Salam,
Je ne pense pas que l'UOIF est un modèle de représentativité. Il faut interroger le modèle d'élection à l'intérieur même de l'UOIF?!!! Dans ses statuts, l'actuel président ne devrait se présente. Mais il est toujours là et pour le garder il a fallu au bureau directeur de l'UOIF d'aménager ses statuts selon les occasions et selon les intérêts personnels des leaders. Donc Lhaj Thami est toujours Président et Fouad Alaoui est toujours Secrétaire Général. Ce qui me semble grave c'est que l'UOIF a introduit ce modèle de désignation anti - démocratique au CFCM dont c'est la 1ère organisation qui en souffre aujourd'hui. Donc il faut réflechir au modèle d'élection à l'intérieur de l'UOIF avant de donner les leçons aux autres. Lhaj Thami et Fouad Alaoui sont-ils représentatifs de la commuanuté musulmane dans sa diversité sur le plan de l'ethnicité comme sur le plan de la représentation politique, culturelle et social? Sont-ils là parce que la direction internationale des frères musulmans a voulu que ça soit comme ça? Pire, l'UOIFformé des "imams politiques - gestionnaires" comme Amine Nejdi, un pur produit des frères musulmans. Allez voir comment il fonctionne dans sa région Lorraine et au sein du bureau exécutif du RMF?!!! Il y a bien d'autres qui sont partis de l'UOIF avec les mêmes méthodes de classification ce qu'on appelle dans le jargon des fondamentalistes "les cercles". On trouve ses méthodes chez tous les partis politiques islamiques du Maghreb, du moins pour la plup...  

9.Posté par Si le 01/06/2008 02:48 | Alerter
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Assalem Alaykoum,

Il est probable que certaines associations cultuelles ont des tendances "politiques" provenant de divers pays particulierement l'Algerie et le Maroc. En finalité, ces deux pays lointain sont en permanence dans une concurence pour conquerir des lieux afin de s'approprier du pouvoir en France par le biais de l'Islam et pourtant, dans leur pays respectif, ces gouvernements oppriment les religieux. Reflechissons plutot sur un Islam commun en France avec toutes les diversités sans se faire influencer par ces deux pays.

Barakallah oufikoum

10.Posté par Imad le 02/06/2008 15:16 | Alerter
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Non seulement c'est probable mais c'est sûr: l'UOIF = Frères Musulmans, GMP = FLN, RMF = Isslah wa Attawhid (branche de PJD), etc. Non seulement ces organisations sont politiques mais représentent les intérêts des pays étrangers: UOIF = Arabie Saoudite, GMP = Algérie, RMF = Maroc, etc., elle sont communautaristes et manquent de tolérance l'une envers l'autre mais quand elles se mettent d'accord c'est que les intérêts sont partagés. Ce qu'elles appellent "le consensus". Le plus surprenant, ces organisations ne critiquaient pas l'architecture du CFCM depuis 1999, presque 10 ans après qu'on commence à ne pas être d'accord. Mais en réalité elles n'ont jamais été d'accord sauf quand les autorités des pays "d'origine" de l'immigration avec la complicité des pays du Golfe sont d'accord.
Les autorités françaises ne veulent pas valoriser un islam de France, c'est une question historique et stratégique. Historique car l'Islam est devenu la religion la plus répandue dans le monde et stratégique car entre 30 000 et 50 000 personnes voire plus se convertissent à l'Islam. L'Eglise se pose des questions le recul et la désertion de ses fidèles et l'avancée de l'Islam dans les pays dits "occidentaux". Le judaïsme observe et n'agit qu'avec une certaine sagesse car il est sprituellement presque d'accord avec l'Islam. Dans ce sens, allez interroger l'Association Judéo - Musulmane et vous apprendrez beaucoup de choses...
Mais dans le fond, en France on est passé à un Islam de l'immigration à un ...  

11.Posté par la bonne cause le 16/07/2008 19:44 | Alerter
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Que d'ancre, que d'ancre sur la toile? tout cela à cause de quelques petits sous de je ne sais d'où la provenance.

Je suis responsable d'un projet d'une mosquée et d'un centre culturel sur un terrain de 10.000m2, si vous connaissez des donateurs bienfaisants saoudien, qataris, algériens, marocains, turques etc...et même laîques purs et durs, je suis preneur.

Un président quémandeur pour la bonne cause. Allez y à votre bon coeur mes frères, et soeur!


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