Sur le vif
Le parquet de Créteil a finalement retenu le mobile raciste dans l’agression des deux jeunes lycéens d’origine algérienne par des jeunes juifs, qui a eu lieu le 7 septembre à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne.
L’Observatoire national contre l’islamophobie, qui entend se constituer partie civile dans le dossier, s’est dit « étonné », lundi 15 septembre, « du silence de la classe politique française, ainsi que des grands médias qui nous ont habitués à plus d’indignation face à des actes antisémites ou xénophobes ».
« L’indignation à géométrie variable a pour effet de créer un réel sentiment de déni de justice auprès des jeunes de confession musulmane. Il ne faut donc pas s’étonner que leur frustration soit ensuite exploitée par des mouvements salafistes et intégristes », rappelle l’instance dirigée par Abdallah Zekri, qui en appelle au rétablissement de « l’égalité de traitement entre tous les jeunes de France, quelle que soit leur race ou leur religion », sans quoi « il deviendra de plus en plus difficile de vouloir impliquer les instances musulmanes telles que le CFCM dans des appels au calme toujours ciblés en direction de la jeunesse musulmane ».
Deux mineurs ont été mis en examen pour « violences commises en réunion en raison de l'appartenance réelle ou supposée à une race, une ethnie ou une religion », a annoncé le parquet de Créteil le 14 septembre. Un troisième jeune, majeur, est convoqué le 4 novembre devant le tribunal de grande instance de Créteil pour sa « participation à un attroupement en vue de commettre des violences ».
Lire aussi :
Saint-Mandé : des jeunes d’origine maghrébine agressés par des membres de la communauté juive
Saint-Mandé : une agression revendiquée par la LDJ
2013, année noire de l’islamophobie en France
L’Observatoire national contre l’islamophobie, qui entend se constituer partie civile dans le dossier, s’est dit « étonné », lundi 15 septembre, « du silence de la classe politique française, ainsi que des grands médias qui nous ont habitués à plus d’indignation face à des actes antisémites ou xénophobes ».
« L’indignation à géométrie variable a pour effet de créer un réel sentiment de déni de justice auprès des jeunes de confession musulmane. Il ne faut donc pas s’étonner que leur frustration soit ensuite exploitée par des mouvements salafistes et intégristes », rappelle l’instance dirigée par Abdallah Zekri, qui en appelle au rétablissement de « l’égalité de traitement entre tous les jeunes de France, quelle que soit leur race ou leur religion », sans quoi « il deviendra de plus en plus difficile de vouloir impliquer les instances musulmanes telles que le CFCM dans des appels au calme toujours ciblés en direction de la jeunesse musulmane ».
Deux mineurs ont été mis en examen pour « violences commises en réunion en raison de l'appartenance réelle ou supposée à une race, une ethnie ou une religion », a annoncé le parquet de Créteil le 14 septembre. Un troisième jeune, majeur, est convoqué le 4 novembre devant le tribunal de grande instance de Créteil pour sa « participation à un attroupement en vue de commettre des violences ».
Lire aussi :
Saint-Mandé : des jeunes d’origine maghrébine agressés par des membres de la communauté juive
Saint-Mandé : une agression revendiquée par la LDJ
2013, année noire de l’islamophobie en France
Qui sommes-nous ?
