A la marche contre les racismes, l'islamophobie et les violences policières dimanche 21 avril à Paris. © Gwen Fauchois/Twitter
« Nos enfants sont en danger. » C'est autour de ce grave constat qu'une importante marche contre le racisme et l'islamophobie s'est tenue dimanche 21 avril à Paris. Plusieurs milliers de personnes - environ 3 000 selon une source policière à l'AFP - ont défilé pour dénoncer tout particulièrement les violences policières et rendre hommage à toutes ses victimes.
La manifestation, lancée avec le soutien d’une cinquantaine d’organisations dont La France insoumise, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et plusieurs syndicats, a aussi été l'occasion pour de nombreux protestataires de dénoncer la criminalisation croissante du soutien à la cause palestinienne en France.
La marche avait un temps été interdite par le préfet de police avant d'être autorisée par le tribunal administratif de Paris. Celui-ci avait suspendu, vendredi 19 avril, cette interdiction, jugeant qu’elle portait « une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifestation ».
« En France, nous habitants des quartiers, musulmans, Afro-descendants mais pas que, sommes en danger. Depuis trop longtemps, la violence de l’Etat s’abat sur nous de manière arbitraire, injuste, mais, bien plus inquiétant, cible les plus innocents d’entre nous : NOS ENFANTS. Nos enfants ne sont plus considérés comme des enfants », s'alarment les signataires de l'appel, pour qui « la violence qui s’abat sur nos petits en toute bonne conscience et en l’absence d’indignation ».
« Ce cri d’alarme ne doit pas se heurter à un mur de silence. Il doit être entendu à travers tout le pays et même au-delà. Il en va de l’avenir de nos enfants, de leur santé physique et psychique comme il en va de la santé morale de notre pays. »
Lire aussi :
L'État hors-la-loi, le livre coup de poing d'Arié Alimi contre les violences policières
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La marche avait un temps été interdite par le préfet de police avant d'être autorisée par le tribunal administratif de Paris. Celui-ci avait suspendu, vendredi 19 avril, cette interdiction, jugeant qu’elle portait « une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifestation ».
« En France, nous habitants des quartiers, musulmans, Afro-descendants mais pas que, sommes en danger. Depuis trop longtemps, la violence de l’Etat s’abat sur nous de manière arbitraire, injuste, mais, bien plus inquiétant, cible les plus innocents d’entre nous : NOS ENFANTS. Nos enfants ne sont plus considérés comme des enfants », s'alarment les signataires de l'appel, pour qui « la violence qui s’abat sur nos petits en toute bonne conscience et en l’absence d’indignation ».
« Ce cri d’alarme ne doit pas se heurter à un mur de silence. Il doit être entendu à travers tout le pays et même au-delà. Il en va de l’avenir de nos enfants, de leur santé physique et psychique comme il en va de la santé morale de notre pays. »
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